Acte naissance Julie/Joséphine. Erreur sur l’âge de Marie-Mélanie, sa maman : elle avait 27 ans et non 34.
Guitte, sa fille : « Joséphine a été à 8 ans orpheline de sa maman, décédée pendant l’accouchement de son 4° enfant. Ensuite, elle a été malheureuse car son papa s’est remarié et sa belle mère les aimait peu. Elle ne mangeait pas à sa faim, les placards des vivres étaient toujours fermés à clé. Joséphine disait : « ma belle-mère était méchante ». A 14 ans, elle est partie travailler dans des maisons bourgeoises, en Ardèche puis dans la Drome, notamment dans un pensionnat à Montélimar (Marsalon ?) ». Paul, son fils : « Maman enfant passait l’hiver à Daveyzieux (Ardèche) dans une pension, où une de ses tantes était religieuse. La supérieure était également méchante. Elle lui disait : ce n’est pas la peine de pleurer, si ta maman est morte c’est que le bon dieu le voulait ; tu auras ta place au paradis. Et elle reprenait le bonbon que sa tante venait de lui donner, tante punie ensuite pour cela par cette mère supérieure ».
Pendant la guerre de 1914-1918, quand Jules était au front, Joséphine a du retourner vivre à Saint Alban d’Ay dans sa famille, où sont nés ses fils Jean et Etienne. En effet, le minotier de Aouste/Sye avait quitté sa maison et « licencié » Joséphine.
Joséphine avec Jules et Jean, photo de 1915, prise à la « photographie parisienne d’Annonay, pendant que son mari Jules était au front (photo transmise par la famille Forel, juillet 2010).
Son frère est rentré gravement blessé de Verdun, l’une de ses sœurs est décédée jeune. Guitte : « à la ferme avant la guerre de 39, maman trayait nos 3 vaches à la main puis j’allais vendre ce lait aux particuliers du village, en vélo. Mes frères mobilisés, nous n’avons gardé qu’une vache car c’était trop de travail. Après la Guerre, nous avions seulement des chèvres et nous faisions des tommes ».
Lettre de madame GAY, datée du 17 avril 1946, dont le mari est vice-président du Conseil des Ministres, adressée à Joséphine Bossan (née Forel).Son frère est rentré gravement blessé de Verdun, l’une de ses sœurs est décédée jeune. Guitte : « à la ferme avant la guerre de 39, maman trayait nos 3 vaches à la main puis j’allais vendre ce lait aux particuliers du village, en vélo. Mes frères mobilisés, nous n’avons gardé qu’une vache car c’était trop de travail. Après la Guerre, nous avions seulement des chèvres et nous faisions des tommes ».
Joséphine était très bonne cuisinière. Mais elle souffrait d’atroces migraines qui pouvaient l’obliger à rester plusieurs jours alitée. Scènes de la vie quotidienne (rapportées par Monique qui y passait des vacances entre 1960/1965) : « Jules revient d’une petite balade vespérale, il s’approche de Joséphine, met les mains dans les poches de sa veste bleue et en sort quelques truffes en lui disant « Mère Fine, si tu faisais une omelette ? » ; le panier de tommes de chèvre, enroulées dans des feuilles de blettes, arrosées de vin blanc, suspendues dans une cage grillagée soumise au vent : « tiens, Monique, grignote » et je dégustais une tomme à l’aspect orangé en extérieur et d’un blanc crémeux dedans ; la petite miche de pain frais tout chaud du petit déjeuner est également un grand souvenir ».
Témoignage Etienne Bossan (janvier 2013) « j’étais à coté de maman (Joséphine) lors de son décès, elle s’est éteinte doucement en disant « sainte Marie ».
Jules et Joséphine vers 1939
carte SNCF de 1956
1953. Propos reproduits dans le Journal n°3 de la Saint Vincent à Triors (original détenu par Paul, qui était le rédacteur en chef sous le nom de Jean Connet).
Noces d’or en 1962, Jules et Joséphine entourés de leurs 8 enfants et conjoints. 1° rang : Joseph, Etienne, Jules fils, Joséphine et Jules, Jean, Louis, Paul. 2° rang : Suzanne, Germaine, François, Noëlle, Félix et Guitte, Henria, Geneviève, Odile.
Noces d’or en 1962, Jules et Joséphine entourés de leurs petits-enfants.
Les mêmes en 1966; Mireille a intégré le groupe.
Jules, Joséphine et leurs 8 enfants en 1972:
Etienne, François, Jules, Joseph, Guitte, Jean, Louis, Paul.
