A3 SUR LA TRACE DE NOS AIEUX FOREL

Famille installée au  village de  Satillieu (Ardèche) avant 1600. Puis  « migre » au hameau de Romanieu du village de St Alban d’Ay vers 1814. Une grand-mère d’Antoine de Saint Exupery (mde de Fonscolombe) était originaire de ce village et y vivait. C’est en 1540, à Saint-Alban d’Ay dans la province de Vivarais (aujourd'hui département de l'Ardèche), que furent cultivées les premières pommes de terre en France, ramenées puis plantées par un moine franciscain, du nom de Pierre Sornas, venu se retirer dans la maison familiale après une grande partie de sa vie passée en Espagne. Avant 1814 leur nom s’écrivait Fourel.

 

Forel Thomas, baptisé à Satillieu en 1585, ses parents étant Thomas et Jane Sangod ( ?). Premiers Forel trouvés dans les registres paroissiaux mais la ligne généalogique n’est pas établie.

 
 
Forel Claude (vers 1660- avt 1714) épx Françoise Goudard.   Leur existence est prouvée dans deux actes des registres catholiques de Satillieu, l’un en 1687 pour le baptême de leur fils Charles et l’autre en 1714 pour le mariage du même fils avec Marie Castet  où ils sont indiqués « feux ». L’absence de registre de baptême pour la période 1627/1673 ne permet pas d’obtenir d’autres précisions.                                           

                                

Les Forel étaient paysans. Cet extrait d’un tableau de Breughel (musée de Prague, 2011) montre une scène courante que la plupart de nos ancêtres ont vécu dans les années 1700 et 1800.

Forel Charles époux Catherine Duclaux. Acte de mariage dans la paroisse de Satillieu en 1748. Le papa de Charles, décédé avant ce mariage,  se prénomme également Charles, ce qui est écrit suivant la formule de l’époque « fils d’autre Charles ». Ils habitaient au hameau du Pinet à Satillieu.

                    
                               Porte d’entrée de la maison de Romanieux, 07. Prise révolutionnaire ? (Photo 2011)

FOREL François, né en 1790 épx de Marianne Deygos. Extrait registre paroissial, Archives de l’Ardèche : « fils de défunt Charles Fourel et Catherine Duclaux, natif du lieu du Pinet paroisse de Satillieu et habitant depuis 6 mois au lieu dit Viaus, paroisse de Vaudevent épouse en janvier 1787 Marianne Deygos, fille de Jacques et Marie Dufour habitant avec ses père et mère au lieu Mourier paroisse de Satillieu ; il n’est pas découvert d’autre empêchement que celui de parenté au 3° degré dont ils ont obtenu dispense de Monseigneur évêque de Vienne. Le témoin est Charles Fourel, frère de l’époux ».

                                Acte décès de Rose Forel née Clappe en 1874, maman de Marie-François-Joseph.



FOREL  Marie-François-Joseph (1856-1943), né à St Alban d’Ay, époux de Marie-Mélanie Blache (1862-1898) née à Satillieu (Ardèche) parents de Joséphine, grands-parents maternels des enfants Bossan. La « belle » mort de Joseph : à 87 ans, il s’est rendu à la messe à Satillieu, soit 11 kms à pied aller -retour. Un bon déjeuner au retour à sa maison, puis une mort subite…François : « on m’a raconté qu’il prenait de la gnole au petit déjeuner, trempant son pain dedans ». Marie-Mélanie est décédée à 36 ans, en accouchant de son 4° enfant. Une de ses sœurs était religieuse et elle avait un cousin prêtre. Témoignage de leurs petits-fils Camille et Pierre Forel, juillet 2011 : « notre grand-père était un fieffé braconnier, qui jouait avec les gendarmes. Il avait deux fusils, ce que personne ne savait. Quand les gendarmes passaient inopinément chez lui, son épouse montrait le fusil accroché au râtelier et disait mon mari n’est pas là, mais il n’est pas en train de chasser ! 
Mais les gendarmes ont failli le coincer un jour ; pour leur échapper il a sauté un grand talus mais son fusil est tombé et il n’a pas pu le récupérer. Ils avaient une petite exploitation agricole avec 4 ou 5 vaches et un jardin de légumes. Ils vivaient en autarcie, sauf avec les tommes  produites à partir de leurs 8 chèvres et faites par la mémé Mélanie qu’ils allaient vendre à Annonay. Leur vie était frugale, de novembre à mars ils ne mangeaient que des châtaignes trempées ou pas dans du lait. Le grand-père buvait un verre de gnole chaque matin ; un jour il a dit à notre père, ta gnole n’est pas très bonne. Et il est mort dans les jours qui ont suivi ».                                  


                        

                                  Pierre Forel dans la maison familiale, hameau de Romanieux. Photos 2011.

                   


                        
Soeur Blache à Daveyzieux, Ardèche. C'est la tante de Joséphine Forel et c'est dans le pensionnat de l'école libre où elle était religieuse que Joséphine venait passer quelques semaines après le décès de sa maman (ajout septembre 2010).

. Abbé Emile Peyrache, cousin de Joséphine (croix bleue) ajout aout 2011.    




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