Voici quelques éléments sur la guerre 1914-1918 à laquelle de nombreux grands-parents et grands-oncles de nos familles ont participé, certains d’entre eux ayant laissé leur vie sur ces champs de bataille. Malheureusement, nous n’avons pas à ce jour (mars 2016) retrouvé des photos ou lettres de nos vaillants soldats permettant de personnaliser d’avantage ce chapitre.
Mais Pascal Bossan, son petit fils, a pu reconstituer le journal de marche des régiments où Jules Bossan a combattu. Ce chapitre sur les marches et combats de Jules fait l’objet d’un chapitre spécifique dans cette Chronique.
Un des évènements marquants du XXe siècle, cette guerre (parfois qualifiée de totale) a atteint une échelle et une intensité inconnues jusqu'alors. Elle a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de décès et causé plus de destruction matérielle que toute guerre antérieure. Plus de 60 millions de soldats y ont pris part. Pendant cette guerre, environ 10 millions de personnes sont décédées et environ 20 millions sont devenues invalides.
Photo prise à Verdun par Monique en 2013.
Le front de l'Ouest était caractérisé par un ensemble de tranchées et de fortifications séparées par une aire surnommée le no man's land. Ces fortifications s'étendaient sur plus de 600 kilomètres, incitant à une forme de combats dénommée « guerre des tranchées ».
Le « tourniquet », tactique employée par l’Etat Major, où tous les régiments de l’armée française connaissent à tour de rôle l’enfer de Verdun.
Le déclenchement de l’offensive de la Somme en juillet et une nouvelle offensive des Russes sur le front oriental obligent les Allemands à relâcher leur pression sur Verdun. En décembre, Mangin reprend les forts perdus. Près de 700 000 combattants français ou allemands sont morts sur ce champ de bataille.
Tous les hommes en âge de se battre ont été mobilisés et dans les familles ils étaient souvent plusieurs en même temps. C’est le cas pour les BOSSAN et les TARDY : Jules Bossan et Cyrille-Eloi Tardy ont participé à ces cinq années de guerre, ainsi qu’un frère de Jules et de Joséphine et deux frères de Clémence née Ageron. CINQ ( !) cousins germains de Jules seront tués. Le frère de Joséphine née Forel y sera gravement blessé.
Ajout 2 photos en juin 2010 : Abel Bossan en 1919 (frère de Jules). Cousin de Jules (Régis Bossan, sergent) tué en 1916.
Précisions sur les cinq cousins de Jules BOSSAN tués lors de la guerre 1914-1918 (Internet/mémoire des hommes) :
- Jean-Joseph Bossan, 30°RI, 2° classe, décédé à l’hôpital suite à blessures de guerre en mars 1916 (fils de Jean-Joseph)
- Régis Bossan sergent au 30°RI, décédé à l’hôpital de Vadelaincourt (Meuse), suite à blessures de guerre en mai 1916 (fils de Jean-Joseph)
- Adolphe Manin, 275°RI, 2° classe, tué à l’ennemi en sept 1914 (fils de Marie-Rosalie née Bossan)
- Régis Manin, 75°RI, 2° classe, tué à l’ennemi en sept 1915 (fils de Marie-Rosalie née Bossan). Inhumé à la nécropole nationale Mont Frenet de La Cheppe 51, sépulture n°1501.
- Joseph Elisée Marcol, 2° classe, tué à l’ennemi en juin 1916 (neveu de Marie-Mélanie). Sa tombe est au cimetière national de l’Ossuaire de Douaumont.
Dans son roman « Rue de voleurs » Actes Sud 2012, le héros de Mathias Enard numérise les fiches de « mémoire des hommes » chez un sous-traitant au Maroc. Sur ce site "mémoire des hommes " vous pouvez trouver la fiche de tous les soldats de la famille tués au combat.Ajout aout 2010, témoignage Desie Wilkinson (mari irlandais de Geneviève née Bossan) : « deux oncles de mon père et un de ma mère étaient mobilisé dans l’armée britannique (la République irlandaise n’existait pas encore). Les trois ont été tués le même jour lors des offensives de la Somme ».
Documents proposés sur cette guerre: Cinéma : « les sentiers de la gloire » (Paths of Glory) de S Kubrick, 1958 et « J’accuse » Film d’Abel Gance 1919. Les BD de Tardy « C’était la guerre des tranchées » aux éditions Casterman. Lire les 47 premières pages de « Voyage au bout de la nuit » de LF Céline.
Monument aux morts de Saint Lattier
Monument aux morts de Triors